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Il y a des souvenirs qui marquent plusieurs générations. Raina n’a jamais eu à connaitre la terreur du régime communiste qui fit aussi bien des ravages dans le monde moldu que dans le monde magique, mais ses grands parents et ses parents oui. Elle a toujours vécu dans une certaine joie enfantine, ne prenant pas au sérieux sa grand-mère qui l’obligeait à s’entraîner au combat, à la fuite, à la survie tout simplement. Puis elle a grandi, elle a découvert le monde à Dumstrang, que tout n’est pas rose, que sa famille lui avait caché la vérité pendant des années. Sa vie resta pourtant heureuse, du moins jusqu’à sa quatrième année où toute sa famille fut envoyée au goulag. Ils étaient des résistants. Etant élève à Dumstrang, on ne l’y envoya pas. Pauvre petite fille perdue, elle fut recueillie par la résistance qui ne voyait en elle qu’un moyen de poursuivre l’œuvre de ses parents. Elle dû apprendre bien trop tôt à vivre dans les squatts et cacher sa vie aux autres. Aujourd’hui, c’est la mission de sa vie. La résistance a tout mis au point pour qu’elle puisse faire partie des quelques élus de l’échange scolaire. Sa mission ? Rentrer en contact avec les extrémistes et anéantir tout ceux qui sont pour le régime de Lord Voldemort.

Raina, elle est plus du genre de Poufsouffle. Avec sa manière de croquer dans la vie à pleine dent, de se montrer sympathique avec tout le monde ou encore avec ses faux airs de jeune fille naïve. Pourtant ce fut Serpentard qui l’accueillit et pour cause, elle est ambitieuse et rusée la petite. Elle rêve d’un monde meilleur et n’hésitera pas à tuer tous ceux qui s’opposent à cela. Du moins c’est ce qu’elle dit. Même si elle a déjà effectué de petites missions pour la résistance, jamais elle n’a eu à tuer qui que ce soit. Elle a peur d’être trop faible et d’être incapable de tuer quelqu’un. Si ce n’était que ça, sa famille l’a élevée dans des valeurs qui vont à l’encontre de ce qu’est devenue la résistance. Doit-elle abandonner son héritage ou bien venger sa famille ? Elle ne sait pas.

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« Tu es née avec le mauvais sexe ma fille. Alors suis ses trois règles. Première règle : fais-toi oublier. Deuxième règle : fais tout ce qu’on te dit. Troisième règle et la plus importante : fais honneur aux sangs purs. » Nina est née dans la très pure et très noble famille Dolohov. Née avec le mauvais sexe, elle a appris qu’elle n’était rien dans ce monde, seulement une chose à être mariée. A Dumstrang elle n’a pas trouvé l’échappatoire qu’elle espérait. Sa timidité fut prise pour de la froideur, son intelligence pour du mépris. Seule. Elle est seule. Nina trouva pourtant une échappatoire dans la musique, le jazz plus précisément. Elle sait jouer de la harpe, mais elle rêve d’apprendre à jouer du saxophone. Ce n’est pas digne d’une demoiselle. Alors elle se contente de la harpe. Puis il y a eu cet échange scolaire. Enfant solitaire, elle s’est proposée. On l’a regardé avec de grands yeux, elle ? Vraiment ? Sa famille a fait pression. Elle doit montrer leur gloire en Angleterre et revenir avec un bon parti si possible. On l’envoie dans de la famille Anglaise, un Mangemort, bien placé. Hors de question qu’elle se mélange avec la racaille. Ce voyage, c’est la chance pour Nina de s’émanciper enfin.

Avec ses grands yeux, son air de fausse bourgeoise et son ton traînant, on a tendance à la prendre pour une fille hautaine et froide. Nina est en réalité tout simplement timide. Elle n’a jamais eu d’amie pendant son enfance, si ce n’est des adultes ou des enfants bien trop âgés ou trop jeune pour jouer avec elle. Nina rêve d’une amitié sincère, d’une amitié qui permettra de l’ouvrir au monde et d’échapper à sa famille qui l’étouffe, qui la tue. La musique est sa seule échappatoire. De la harpe. Elle abhorre cet instrument ! Elle voudrait jouer du saxophone. Elle n’ose pas le dire. Elle a peur qu’on lui rit au nez. Alors elle garde ses rêves pour elle.

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Les Romansky étaient étroitement liés à la famille Romanov. Il suffit de quelques oubliettes pour faire oublier le nom de cette famille aux communistes et aujourd’hui encore ils dirigent ce qu’on pourrait considérer comme une petite principauté complètement perdu en Russie et comparaison d’une petite centaine d’habitant à peine. Cependant les Romansky sont très fiers de cela et Benidikt a été élevé comme un futur roi de cette principauté. Son entrée à Dumstrang fut un choc, n’étant pas un sang pur, on le considérait comme un moins que rien. Il est le futur roi d’une principauté oui, mais moldue. Aucun intérêt aux yeux des autres élèves de Dumstrang. Agacé par cela, il prit la décision de partir en Angleterre pour l’échange scolaire et rejoignit sans aucune hésitation pour les siffleurs. Il pense que Voldemort à raison, un mauvais souverain n’existe pas et son peuple est heureux non ? Très fier, il voudrait être comme lui. Cependant depuis son arrivée au Royaume Unis, il se met à douter de ses idées, très certains au début, il voit les nés moldus et a dû mal à croire qu’ils sont vraiment maléfique.

Depuis qu’il est tout petit on lui dit que les nés moldus sont des êtres inférieurs, malsain. Beaucoup de ses idées sont ainsi. Il n’a jamais vraiment cherché à penser par lui-même. Et puis le voilà au Royaume Unis, le choc des cultures s’est fait et voilà qu’il se met à douter. En dehors de ses idées il est un garçon fort sympathique, chevaleresque, charmant, un peu prétentieux et hautain. Très sûr, voir trop sûr de lui, certes. Cependant ce n’est pas aussi agaçant que sa manière de considérer tout le monde comme ses sujets. Cette considération s’accompagne de sacrifice que bien de personnes comprennent. Il est prêt à tout pour ses sujets. Même à donner sa vie.

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Dans le monde il faut des salauds pour les victimes existent. Eduard n’est pas né dans une famille de sang pur complètement tarés. Il a bien des cousins qui chassent des vampires et des loups garous. Cependant il ne les connait pas plus que cela. En dehors de ces cousins, ils sont les gens les plus banals qu’il soit. Pas d’éducation stricte, ni spécifique. Personne ne lui a apprit la haine des nés moldus, elle lui est venue toute seule. Il a comprit qu’il était simple d’haïr les plus faibles, que suivre la masse et se montrer dirigeant de cette masse est la meilleure façon d’être supérieur aux autres. A Dumstrang il est devenu populaire grâce à cela et le fait qu’il rejoigne l’échange scolaire fut on ne peut plus normal. A Poudlard on parle même qu’il fasse partie des dirigeants des siffleurs en tant que représentant russe. Pourtant on voit cette venue d’un mauvais œil. Avec ses manières il détonne, son sourire charmant et ses moqueries qui fusent déplaisent. Pas de chance pour eux, quand il veut quelque chose, il ne tape pas du pied pour l’avoir, il se débrouille par lui-même et jamais n’abandonne.

Eduard c’est le genre de type qui détonne. Avec ses habits hors du commun, ses manières, ses grands sourires. On peut le croire charmant, doux, adorable. Il n’est pas du genre à torturer ou insulter les gens. Il n’est pas hypocrite non plus. Cependant il est un manipulateur, il aime pousser les gens à détester ceux qu’il n’aime pas. Est-ce de sa faute ? Non. Jamais. Lui est adorable. Du genre à aider et à soutenir les plus faibles. Sauf les sangs de bourbe bien entendu. Très certains de son idéologie, il a tout à fait conscience de ce qu’est le régime Russe ou de Voldemort. Il y a des victimes et alors ? Le monde est remplit de victimes. Il l’assume parfaitement.