20 ans ♦ Sang pure ♦ Pro-voldemort & anti-voldemort ♦ Rentière ♦ Anglaise ♦ Manoir en Ecosse.
La vie est une tragédie classique.
Scène 1. Acte I
« - Herloa… Nous devons parler, tout de suite. - Maîtresse je… - Silence ! »
La belle créature brune tire sur sa cigarette, elle souffle un nuage de fumée en direction de l’elfe de maison. Son regard trouble s’enfonce dans les spirales grises et argentées. Ses deux doigts blancs comme la mort joue avec sa cigarette, elle frôle la peau parcheminée du misérable objet qui se tient devant elle. Si cela était du papier, cela se serait enflammé au moindre contact. Avec malheur, elle doit se contenter de cet objet vivant, repoussant, se lamentant, se recroquevillant sous le regard étrangement lointain. Pourtant elle est ici, parmi les vivants. Une morte parmi les vivants.
« - Tu m’as vu nue… Petit pervers. - Je n’ai pas fait exprès Mademoiselle. - Tu m’as tout de même vu. Tu dois être punis pour cela. »
Des liens s’enroulent autours du misérable être. Autrefois elle était douée en magie, intelligente et astucieuse. Elle n’était pas la première, mais elle était douée. De toute façon pour elle s’était une norme. Tous les serdaigles sont intelligents, astucieux, créatifs. Alors elle est intelligente, astucieuse, créative. Tous les Ashfield sont sadiques, méprisants, hautains. Alors elle est sadique, méprisante et hautaine. La créature tombe sur le sol. Les liens lui lacèrent la peau. La demoiselle pose son index sur l’œil globuleux droit de la créature. Le globe oculaire est gluant. L’elfe pousse un cri de plus en plus déchirant. Eden ferme les yeux et dodeline de la tête, comme si elle écoutait la plus délicieuse des musiques. Son œil éclate. Du sang s’écoule le long de son doigts et retombe en goutte tel une pluie de printemps sur le sol. Elle fait de même avec le second.
Scène 2. Acte I
Elle tourne les pages d’un air ennuyé. Son corps n’est pas parfait elle le sait. Elle va atteindre son âge le plus glorieux et elle est encore imparfaite. L’âge pourra l’embellir quelques temps encore, pendant quelques années. Et puis après, après il y aura la décrépitude. Son corps va devenir flasque. Sa peau de poupée va se brunir. Des rides vont entacher sa jeunesse. Elle va devenir laide. Le temps va s’amuser à la remodeler, a la faire fondre comme une bougie fait fondre les poupées de cires. Alors elle a décidé de disparaitre pleine de jeunesse. Elle veut graver son visage dans les mémoires. Elle veut qu’on la voit belle, éternellement belle. Orgueilleuse, narcissique, dévoré par son désir et le pêché originel, ce bel ange déchu est tombée dans la folie depuis bien longtemps. Rien ne résiste à ses caprices, même pas sa raison. Elle a tout ce qu’elle veut tout de suite, maintenant. Sinon elle s’énerve. Personne ne veut qu’elle s’énerve. En tournant une page elle se coupe le doigt. Une perle de sang sur la neige de son doigt. L’ange pousse un petit cri, un air de surprise si rare chez elle apparait sur son visage. Puis elle se déconnecte à nouveau de la réalité. Un sourire rêveur se dessine sur ses lèvres, elle suçote son doigt, le goût du sang glisse avec délice dans sa bouche. Ses yeux brillent d’un soudain intérêt. Une malédiction. Une malédiction qui fait disparaitre lentement sa magie et son essence vitale. Parfait. C’est ce qu’elle désire.
Scène 3. Acte I
Elle a toujours aimé les réunions de famille, elle a toujours aimé sa famille tout simplement. Tout le monde tape sur tout le monde, c’est un jeu tellement amusant. La demoiselle n’a jamais cherché à y participer plus que cela. Elle préfère s’asseoir dans un coin, proche de sa sœur, s’amusant à la consoler de paroles mensongères. Elle écoute d’une oreille distraite les paroles de sa sœur, ne recueillant que ce qui pourrait la détruire auprès de leurs parents encore et encore. Ses yeux bleutés se posent sur sa cousine Kaprice qui l’ignore avec une froide politesse. Si seulement ils savaient ! Elle ne possède pas cette neutralité qu’elle semble avoir, au contraire. Le pouvoir est aux hommes dans cette famille, elle le sait très bien, elle le sait parfaitement. Si c’est Pride qui prend le pouvoir ou bien que ce soit son jeune frère Narcisse, cela sera la même chose pour elle. Alors elle manipule, l’air de rien. Elle aurait pu aller à Serpentard, mais cela ne fait pas partie de sa nature. Sa sœur l’a rappelle à l’ordre. S’assurant qu’elle l’écoute bien. Eden hoche de la tête, elle rit. Elle n’est pas si neutre que cela Eden, elle est simplement dans le camps de Kaprice.
Scène 4. Acte I
On dit qu’Eden est toujours les vagues, probablement perdue dans un monde de rêves ou sous l’influence d’une quelconque drogue. Cependant elle ne se drogue pas, elle boit un peu, fume pour se donner un genre, mais cela s’arrête là. Lorsqu’elle a maudit son propre corps son âme a disparu en partie dans un autre monde, dans le monde des morts. Elle tombe sur son lit, ses draps se défont, elle ferme les yeux. Son corps est pris de tremblement. Quand elle rouvre les yeux, elle est partie dans ce monde, ce monde maudit. En noir et blanc, seul le rouge sang tranche sur le noir et blanc. Un sourire éclaire ses lèvres. Elle avant la main. Saisit avec douceur une mèche de Reira qui tombe en poussière entre ses doigts. Elle ne pleure pas. A quoi cela sert ? Elle est partie dans ce monde, ce monde de souffrance, ce monde qui est là pour la faire souffrir. Cependant elle est trop capricieuse pour reconnaitre qu’elle doit être punie, alors elle préfère s’amuser avec les démons. Un monde en noir et blanc, c’est tellement plus beau. Elle ne connait plus les couleurs que pour quelques instants. Cela ne dérange pas, elle préfère ce monde plongée dans le silence. Pas de musique, pas de cris, juste la douceur du silence. Un jour elle disparaitra totalement dans ce monde, mais avant elle doit trouver Reira. Elle ne partira jamais sans elle.
Scène 8. Acte V
Elle saisit avec douceur la main de Reira, elle dodeline de la tête avec douceur. A ses côtés son amie rit et se met à chanter avec douceur. Elle a toujours eut une voix magnifique, elle aurait pu devenir chanteuse si elle en avait eut le désir. Malheureusement elle était trop capricieuse comme elle. Elle l’a suivit jusqu’au bout. Non, elles sont tombées toutes les deux en même temps. Dans un ultime baiser. Elles ont bien rit de ses hommes qui voulaient les contrôler, elles ne les ont pas écoutés. Vivant dans leur monde. Leur monde à elles. On a voulu les séparer, alors elles sont tombées toutes les deux dans le plus profond de la terre, dans l’enfer. Elles n’ont pas été punies pour leur amour, cela doit être bien la seule chose pures chez elle. On a voulu les punir, mais les on a seulement réunit pour l’éternité. La souffrance, elles ne connaissent pas, tout ce qui compte c’est qu’elles soient liés l’une à l’autre. Plus personne ne les séparera, plus personne ne pourra. Elles s’aiment trop pour cela. Elles se détruisent pour cela.
Il n’y a pas de tombe. Simplement leur cadavre pâle jeté dans la fausse commune. Pas une tombe, pas une fleur, pas un dernier regard, ni même une pensée. Pourtant sur on peut voir un sourire éternelle sur leurs lèvres, défiant une dernière fois l’humanité.
Feat : Keira Knightley - (c) Tears Emptiness
L'histoire de la vie...
PAPIERS EN VRAC
Eden, 17 ans, Poudlard a écrit:
[ ] Baiser avec un prof [ ] Sniffer de la colle [ ] Alcool [ ] Drogue [ ] Braver le couvre feu [ ] Mettre le feu [ ] Visiter la forêt interdite [ ] Ramener du porno
« - Si tu veux mieux connaitre, remplit cette liste. Et je veux des preuves »
Dossier n°458A.F.20
Nom : Ashfield Prénom(s) : Eden Idun Syndrome : la patiente qui s’est révélée toujours être une brillante sorcière perd peu à peu ses pouvoirs d’une raison inexplicable depuis maintenant trois ans. Il semblerait que son essence vitale disparait en même temps que ses pouvoirs. La cause pourrait être une malédiction lancée sur la patiente le jour de sa naissance. Cependant aucun ensorceleur n’ont pu jusqu’à ce jour déterminer qui a fait cela et pourquoi. Médicaments :
Matin : potion de vitalité, vitamagic x2 et poudre de fée. Midi : antidépresseur, sang de vampire (3 gouttes), pétale de rose tueuse du Bengale en poudre, potion de vitalité sous forme de pilules. Soir : deux injections de sangs de licornes, somnifère
Extrait du journal intime d’Eden 6 ans.
Mère devient de plus en plus vieille. Elle a des rides, ses cheveux sont gris. Maman devient laide. J’ai peur Alfred. Moi aussi je vais devenir vielle et laide ? Je veux pas. Je veux être comme la belle au bois dormant, éternellement jeune et belle. Sauf que je veux pas de prince charmant. Sinon il va m’embrasser et détruire mon plan. Eternelle belle et jeune. Je dois trouver.
Des mots et d'autres.
Salut mon petit ange ♥ Je suis arrivée à la gare de King Cross. Tu viens me chercher.
Reira. Où es-tu passée ?
Je suis désolée. J’ai été capturée.
Où es-tu ?
Reira ?
Je t’en supplie réponds moi.
Ne m’abandonne pas encore une fois Reira, dit moi où tu es.
Reira. Pourquoi tous mes mots me reviennent ?
Je crois que je t’aime Reira.
Je crois aussi Eden.
ALBUM PHOTO
La clé de sol.
Avec pudeur, la demoiselle cache sa poitrine, ses joues sont empourprés, mais elle ne dit rien. Il doit en être ainsi. Elle n’a pas pu choisir le lieu. Tous les regards sont fixés sur elle. Alors elle se redresse. Elle ne pousse pas le moindre gémissement quand la pointe arrache sa peau pour pouvoir faire pénétrer l’encre. Elle fixe un point au loin, elle doit se montrer digne. Le plume d’acier transperce sa chair, son regard disparait dans les limbes d’un autre monde. Avec délice la plume se nourrit de la souffrance de la demoiselle et dessine des arabesques d’une perfection divine. Une clée de sol entre sa poitrine inexistante. Elle est marquée ainsi à vie comme du bétail. Pourtant un sourire plein d’avenir se glisse sur ses lèvres.
Un prénom.
L’Eden, le paradis perdu des humains. Quand son corps blanc s’étire sous les draps, que les caresses de ses multiples amants lui dévorent la peau, on a l’impression de retrouver ce paradis. Il croque à nouveau dans la pomme et elle, elle rit avec délice. Ils sont multiples, des hommes, des femmes, des être à moitié morts, quelques fois des animaux, mais uniquement la race des moldus et des sangs de bourbes. Quand son père a décidé de la nommer ainsi, il pensait que c’était son ange. Il le pense toujours. Elle est l’ange de son paradis, elle est son paradis même. Elle le sait, elle en profite. Le regard de désir qui se glisse sur ses courbes, elle ne l’ignore pas. Elle s’en joue même avec. Elle veut être la seule, l’unique, elle veut avoir tout. Le monde doit graviter autours d’elle. Elle est l’Eden. Elle est votre paradis perdu. Elle va vous faire croquer de nouveau dans la pomme.
Une poupée.
Si vous voyez un jour une poupée aux cheveux mauve pâle bouclés dans les affaires d’Eden, elle vous dira que c’est un jouer sans importance. Pourtant, pourtant elle ne la quitte jamais. Elle refusera de l’abandonner. Pour comprendre il faut voir cette photo, cette petite fille brune métissé à moitié anglaise, à moitié japonaise. Reira. La seule personne qu’Eden ait réellement aimée. Avec sa peau de porcelaine et ses yeux marron. Sa meilleure amie, son âme sœur, une née moldue. Elle a fuit le pays avec ses parents il y a maintenant des années, traquer par les mangemorts pendant la seconde guerre. Elle a pleuré. Elle a pleuré de toutes les larmes de son âme. La seule fois qu’elle ait pleurée. Cachée dans sa petite chambre, elle évitait les regards indiscrets, elle ne disait rien. Personne ne sait, personne ne sera. Sa relation avec Reira. La seule femme qu’elle aime. Elle a disparu. Loin d’elle, elle l’a abandonnée. Elle ne peut pas lui en vouloir. Elle restera son secret dans l’éternité. Si elle a un pécher c’est bien d’aimer Reira. Une fille, une née moldue, mais elle n’a jamais essayé de lutter contre ses sentiments, elle est bien trop égoïste pour cela.
Une flûte traversière.
Une flute traversière. Elle a apprit à en jouer dès l’âge de trois ans, s’amusant à souffler dans toutes les forces, essayant de faire sortir le moindre son. Un des sons les plus beaux à ses oreilles. Pourquoi vouloir à toux prix cet instrument ? Elle ne le sait pas elle-même, tout ce qu’elle sait, c’est que cet instrument est le seul qui peut sauver son âme. Quand ses pensées deviennent trop impures, quand elle veut dévorer Reira de baiser, quand elle veut s’enfuir avec elle, quand elle veut mourir dans ses bras. Elle, elle une impure, une femme qui plus est. Alors elle joue de la flûte traversière pendant des heures, des larmes coulent sur son visage et la flûte absorbe sa tristesse comme quand elle a absorbé son sang autrefois. Quand les notes s’envolent dans l’air cristallisé par le temps qui cesse de s’écouler, ses pensées s’envolent loin de son esprit. Sa lèvre tremble, le son si pur se détruit et devient difforme. Elle tombe à genoux. Elle tape sa tête contre le mur. L’elfe de maison crie que la maîtresse fait de nouveaux une crise. On force la porte. On la trouve le front couvert de sang, elle ne cesse pas de se frapper et de gémir. Elle veut chasser ces pensées, ces pensées impures de son esprit.
Les 7 péchés capitaux.
Le monde a décidé qu’il y aura sept péchés capitaux : l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, la luxure, la gourmandise et la paresse. Etrangement, elle s’est rendue compte qu’il y avait dans sa vie sept personnes incarnant les péchés capitaux. Dans un petit carnet, elle a noté leur prénom et à quel péché ils sont associés. Cela l’amuse. Cela à commencer avec Keith à vrai dire cette histoire. Un mangemort, un peu vieux, mais tellement séduisant avec lui. Elle ne lui fait jamais l’amour, elle se contente de baiser, c’est bestial. Elle a besoin que cela soit bestial, que ce soit uniquement de la luxure, ainsi elle peut oublier qu’elle n’aime pas les hommes. A ce nom s’est ajouté quelques temps plus tard le prénom d’Anfisea avec à côté griffonner colère. Oui, la colère incarne tellement bien Anfisea. Elle est la démesure même. Sept personnes, sept péchés capitaux, deux noms.
Les 7 vertus.
Elle pense que les moldus ont décidé de créer un dieu pour que les sept péchés capitaux soient mis en place et qu’ils osent attaquer ensuite le démon pour expliquer les actes naturels. Les moldus sont cons. Satan n’a rien avoir dans les péchés, il a créé les sept vertus pour obliger les hommes à quitter leur bestialité et les faire chier, car Satan n’aime pas les hommes. Il aime les femmes par contre. Malheureusement ou bien heureusement, elle possède sept personnes incarnant les sept vertus : la chasteté, la tempérance, la prodigalité, la charité, la modestie, le courage et l’humilité. Avec Daniel elle a soudainement retrouvé sa chasteté, en tout cas n’essayer pas de contredire sa mère si vous tenez à votre vie. Elle aussi c’est mis à l’affirmer depuis qu’elle a bu ce filtre, mais ceci est une autre histoire. Et puis il y a Reira, elle, elle lui a apprit la tempérance. A ses côtés tout est… Non c’est indescriptible. Elle refuse que vous en sachiez plus. Ceci c’est à elle, rien qu’à elle.
Le moldu en toi
♦ Pseudo ♦ Age ♦ Double compte ? (Si oui de qui) ♦ Où as-tu trouvé le forum ? ♦ Des suggestions ? ♦ Un dernier petit mot d'amour ?
Eden story
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum