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Phoenix D. Weasley « We Are One. »  |
|  Sujet: fiche de luna pour AK10 Mer 10 Fév - 22:02 | |
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Luna Lovegood
Etudiante à l’université
« M O I ; M O I_&_M O I ; »
« E T_D A N S_M A_V I E ? ; »
Tient ça ne serait pas un ronflack cornu ? Ah non… Mon regard dévie d’un élève à un autre. Ils sont tous en train de gratter. Je baisse mes deux yeux bleus argentés en direction de ma copie remplis d’un gribouillage artistiques, des courbes, des arabesques et autres petits éléments composent mon écriture. Il parait que cela correspond bien à mon caractère… Peut-être, peut-être pas. Je n’ai pas vraiment d’avis à ce sujet. Par contre j’en ais un sur celui que le professeur nous a donné. Il voulait qu’on écrive un article sur les nés-moldus et leurs incapacités. Je sens venir le dégoût devant mes écrits. Je déteste ce genre d’exercice, le seul point positif, il me suffit de mettre l’opposé de mes pensées. Cependant je trouve ça triste, les nés-moldus sont des gens très sympathiques et il en va de même pour les sangs-mêlés. Mon meilleur ami en est un d’ailleurs. C’est Erwan. Il est le premier à ne pas s’être moqué de moi à Poudlard et il est rapidement devenu mon meilleur ami. Même si cela ne se voyait pas, il était d’une grande aide pour moi à Poudlard. Il est parfois difficile de s’affirmer telle qu’on est vraiment lorsqu’on est seul. Oh ça n’empêchait pas les gens de penser que j’étais folle et stupide. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec eux, ce sont simplement les autres qui se ferment au monde, aux forces de la nature qui sont tous autours de nous. Je le sais qu’elle existe, car maman avait essayé de les canalisé. Je m’en souviens encore…
FLASH BACK
J’avais 9 ans à l’époque, ma mère une magnifique jeune femme possédait une sorte de laboratoire qui me fascinait plus que tout. De temps en temps j’avais le droit d’assister à ses expériences. Ce jour-là en faisait partie. Maman se concentrait, je sentais l’air vibrait autours de moi. Mes yeux étaient écarquillés de terreur et d’excitation à la fois. Une grosse boule se concentrait autours de la baguette de ma maman. Et puis. Plus rien. Le silence, le vide m’envahit.
Lorsque je me réveillai, je n’étais plus dans le laboratoire de maman, mais dans mon lit. Mon père pleurait près de moi. Je me souviens de n’avoir pas compris pourquoi au début. Puis il m’expliqua. Ma mère avait perdu la vie et moi j’avais égoïstement survie en utilisant mes pouvoirs pour me protéger. Ce jour-là, quelque chose se détruisit en moi. Les langues de vipères diront ma raison. Je pense que s’est plutôt mon innocence, j’ai alors plongé dans cette douce folie au quelle appartenait mon père. Je cachais ma tristesse derrière des rires, des sourires et des paroles étranges. Je cachais mes larmes dans des oreillers lorsque j’étais seule. Je n’ai jamais été forte ou courageuse, sinon j’aurais été envoyée à Gryffondore. Je me suis simplement laissée emporter par ma destinée, sachant fort bien qu’il était inutile de lutter contre la vie.
FIN DU FLASH BACK
Le professeur me regarde d’un air insistant. Est-ce par ma plume posée depuis 15 bonnes minutes ou bien ma tenue ? Elle est pourtant moins étrange qu’à Poudlard, du moins c’est ce qu’on me dit. Il parait que cela fait plus féminin. Je ne sais pas trop quoi penser. Pour tout vous avouer, cela me manque mes tenues de Poudlard, mais j’ai tout perdu lors d’un déménagement précipité. Papa avait écrit un article qui ne plaisait au ministre actuel. Nous avons dû déménager de nombreuses fois à travers tout le pays pendant quelques mois, le temps qu’on se fasse oublier. J’ai beaucoup aimé voyager, j’ai pu découvrir de nombreuses choses, cela était fantastique. Le goût que j’avais pour l’écriture c’est affirmé lors de son voyage. Je tenais un journal de bord décrivant tout ce que je voyais, de mes nouvelles rencontres et de tout ce que j’apprenais en général. Lors de ce voyage j’ai revu une ancienne étudiante de Poudlard, Shenae Rivers. Elle n‘avait pas changé, elle était toujours la même princesse. Sauf qu’elle a quitté le monde sorcier et préparer son déménagement pour les Etats-Unis. Elle a été très gentille et m’a donnée tous ses vêtements, car elle ne pouvait pas les emmener avec elle. En échange, je lui ais donné mes boucle d’oreille. D’ailleurs, aujourd’hui je porte une de ses robes. Elle est en mousseline semi transparente et aussi blanc que les plumes d’un papillon de neige.
PROFESSEUR – « Avez-vous finit Luna ? »
Je le regarde, ce sourire éternellement rêveur sur le visage. Ne le voit-il donc pas ? Il ne devait pas être à Serdaigle lui… Cependant, j’ai une chance énorme d’avoir accès à ses cours, je dois alors me montrer comme une gentille fille comme je l’ai tout le temps été. Enfin sauf le jour où Ginny est morte. Erwan a eut du mal à me retenir pour ne pas courir au ministère pour aller tuer celui qui avait ôté la vie de ma meilleure amie. Je n’étais jamais entrée dans une telle fureur. Je ne pensais plus à rien, sauf à en découdre, lui faire le plus de mal possible. Ce jour-là, j’avais voulu mourir. Ce jour-là j’avais compris que je l’aimais. Non pas comme une simple amie, comme une sœur, non plus que ça. Mon cœur s’est brisé en milles morceaux ce jour-là. J’ai bien essayé d’avoir des relations avec d’autres filles, même des garçons. Rien… Rien ! Je n’aimerai plus jamais. Seul lot de consolation, personne ne me trouve à son goût, alors que je suis capable ou non d’aimer à nouveau n’a aucune importance.
LUNA – « J’ai terminé monsieur. »
PROFESSEUR – « Vraiment ? Faites-voir ! »
Je me lève et me dirige d’un pas aérien vers le professeur. Son regard toujours insistant posé sur moi. Je lui adresse un gentil sourire, la surprise se lit dans ses yeux, mais il me le rend. La meilleure arme contre la méchanceté est la gentillesse. Les gens aiment que l’on soit sympathique avec eux et ils aiment encore plus nous le rendre au centuple. Même Lord Voldemort, j’en suis certaine. Je suis persuadée qu’une part de bon règne quelques parts dans son cœur noir de glace. Mais pour le moment il ne connait que le mal. Cela sera difficile pour ceux qui le combattent de lui ouvrir les yeux ou bien de les détruire.
PROFESSEUR – « Eh bien ? Ce devoir ? »
LUNA – « Oups, je suis encore dans la lune »
Je tends ma feuille avec un petit rire. Je préfèrerais être dans la lune, que là où je suis véritablement. Perdue dans des pensées tristes et sombres. Le pire c’est la nuit. Je vois le visage de Ginny m’appeler. Elle s’enfuit devant moi, je veux la rattrapée, mais je ne le peux. Elle se désagrège lentement devant moi, se retrouvant de plus en plus couverte de sang, de… Je n’ai pas vu le cadavre. Cependant j’ai vu sa tombe, cela est bien suffisant. J’y vais toutes les semaines, j’y dépose un bouquet de rose rouge. Je lui parle. Mais je n’arrive toujours pas à lui avouer mon amour. J’y arriverai… Oui, un jour j’y arriverai à le lui dire. Erwan m’encourage à le faire. Il est le seul au courant de cet amour interdit. Lui seul connait mes véritables sentiments pour cette adorable petite furie rousse. Je l’ai aimée, je l’aime et je l’aimerai toute ma vie. Jamais je ne pourrais l’oublier malgré mes nombreuses prières à Merlin, aux patacitrouilles et tous les dieux que je connais. J’en suis incapable.
PROFESSEUR – « Très bon devoir. Vous pouvez y aller. »
LUNA – « Merci professeur. »
Je suis dégoutée par le fait qu’il accepte un tel ramassis de conneries. Sauf que je suis obligée de les écrire si je veux pouvoir reprendre le chicaneur. J’ai des grands projets pour lui. Il sera le journal le plus lu en Angleterre une fois que j’aurais repris les rennes. Pour le moment, il ne va pas très bien malheureusement. La censure empêche de dire ce que l’on souhaite et il est sans cesse sous contrôle ! Papa ne veut pas me le montrer, mais j’ai bien compris. C’est pour ça que j’ai pris un travail. Enfin, c’est Fred qui me l’a proposé. On a tout deux perdu un être cher et je suis très proche de lui. Je l’adore et j’adore sa boutique. Cela me fait oublier la mort de Ginny. Et puis cela est amusant et je pense qu’il faut profiter de tous les moments de joies que la vie nous offre, sinon elle ne vaut pas la peine d’être vécut.
Un plop plus tard me voilà sur le chemin de traverse. Ce lui qui m’enchantait dans mon enfance, ne m’inspire plus qu’horreur et tristesse. Sa situation ne cesse d’empirer. Cependant, il y reste une parcelle de joie. Une petite, mais elle est bien présente. Et je la respire à plein poumons dés que je pousse la porte pour y entrer. Fred m’accueille avec un grand sourire dont je me fais une joie de lui rendre. Il est un modèle pour moi, lui qui a perdu deux membres de sa famille et l’un qui est passé à l’ennemi… Je n’arriverai jamais à comprendre ce brusque changement d’attitude de la part de Percy. Lui qui était si gentil et si amusant avec ses manières pompeuses. Et puis le voilà. Avec le chef de ceux qui ont tués ma bien-aimée, ma petite chérie… Je retrouve ses yeux dans ceux de son frère. Cependant, ils ne font pas le même effet. Je file dans le vestiaire enfiler ma tenue et retourne le plus vite possible dans le magasin. La solitude me fait peur. Je déteste ça. Malheureusement je vis seule dans mon appart et ma recherche de collocation se révèle tout à fait infructueuse. Il y a bien des gens qui sont venus. Mais heu, je suis peut-être mal placée pour dire ça. Mais ils étaient étranges… Vraiment ! J’en ais surpris un en train de farfouiller dans mes sous-vêtements pour les essayer par la suite. Un fanatique qui vénéré un grand manitou d’une certaine secte se nommant Avada Kedavra… Pire ! Je suis tombée sur un mangemort. Je peux vous dire que je me suis fait un plaisir de l’envoyer paître. Tient, un client s’avance vers moi. Aller hop je sors mon sourire commerciale rêveur qui fait des ravages.
CLIENT – « Mademoiselle ? Qu’est-ce que ceci ? »
LUNA – « Ah le rêve éveillé ? Vous vous retrouvez dans un univers parallèle où vous pouvez faire tout ce que
vous voulez. Vos esprit est hors de corps et cela est tout bonnement fantastique. Je l’ai déjà testé et je peux vous dire que les sensations sont fantastiques ! J’avais un ronflack cornu et puis alors je pouvez le sentir, le toucher, le caresser… Jusqu’à ce que je me réveille et que je me rende compte que s’était mon pauvre boss. »
Bien que je ris de bon cœur avec le client, j’avais beaucoup moins rit sur le moment… Le pauvre ne pouvait plus bougé, car je m’étais mis en tête de chevauché le ronflack. C’est devenu maintenant une anecdote, tient il faudra que je pense à la rajouter dans mon livre que je suis en train d’écrire au sujet de toutes les mésaventures qui se sont produites lors de la construction de ses farces et attrapes. Il s’en est passé tellement de choses ! De temps en temps je donne des idées. Oh quelqu’une par-ci, par-là. Fred a l’air heureux quand je lui en fait. Il faudrait peut être que je lui avoue mes sentiments au sujet de sa sœur… Mais je n’ose pas. J’ai peur de sa réaction. Je me contente de me renseigner sur le compte de Ginny. Cela à ‘air de lui faire plaisir de me raconter les bons moments passés avec sa sœur, il a l’air parfois nostalgique. Je me demande parfois s’il ne se doute pas de quelque chose. Je ne sais pas trop quoi penser… Je ne sais plus à
qui je dois faire confiance…
FRED – « Tu y retournes ce soir ? »
LUNA – « Oui. Tu veux venir avec moi ? »
FRED – « Non, j’irais ce week-end avec maman. Allez file, sinon le fleuriste risque de fermer. »
Je lui jette un regard remplit de reconnaissance, bien que nous sommes asse proche je préfère être seule quand je vais sur la tombe de la moitié de mon être. Je disparue donc le plus vite possible, ne m’arrêtant seulement pour aller acheter des roses rouges. Toujours au même endroit. La fleuriste m’a mis un bouquet de côté comme chaque semaine. Après l’avoir payé je file au cimetière, mais plus je m’approche de la tombe de Ginny, plus mon pas ralentit. Pourtant je ne cesse d'avancer. Mes yeux reste rivés au sol refusent de regarder la gravure sur la pierre. Gravure que j’ai pu voir tant de fois. Ils se lèvent, malgré eux, mes paupières se ferment et je gémis. Son nom est encore et toujours gravé. Je tombe à genoux et je pose les fleurs d’une main tremblante. Le même rituel. Je passe ma main sur sa tombe, comme si je voulais caresser ses doux cheveux roux, sentir sa peau de soie sous mes doigts…
LUNA – « C’est encore moi… Comme toutes les semaines. Le temps me semble si long sans toi. Tu me manques tellement. Si tu savais combien je serai prête à donner pour revoir ton sourire, entendre le son de ta voix, de… Ginny… Je dois t’avouer quelque chose… Je… Cela est si tard, peut-être trop tard. Mais je tiens à penser que tu es toujours là à m’entendre. Ginny. Je ne sais pas comment te le dire. Peut-être l’as-tu déjà compris ? Certainement. Moi je l’ai compris beaucoup trop tard, le jour de ta mort. Oh comment pouvais-je savoir que je possédais de tels sentiments ? Ce n’est pas du tout comme dans les livres je peux te l’assurer. Ginny… Je… Je t’aime. Chaque jour loin de toi est une torture. J’aurais voulu voir ta réaction, j’aurais voulu que tu me dises que tu m’aimes toi aussi. Même si cela était peu probable. Mais je veux que tu saches que je t’aime. Je t’aime du fond de mon cœur et que je te resterai fidèle éternellement. Jamais je n’aimerai quelqu’un d’autre. Je ne le pourrai pas. Tu as emporté mon cœur avec toi dans ta tombe et tu le garde maintenant prisonnier. Ginny… Pourquoi ne me réponds tu pas ! Hein ! Ne reste pas si silencieuse ! La mort n’est pas une raison pour que tu m’ignores ainsi ! Dit moi, dit moi si je t’ai vexé ! Dit moi, dit moi ce que je dois faire pour t’avoir à nouveaux à mes côtés. Même en tant qu’amie. Je serais m’en contenter. Je t’en supplie… Revient moi. Revient moi pas petite Ginny, je te chérirai comme personne ne l’a fait, je te le jure… »
Mon corps est maintenant entièrement affaissé sur la tombe de ma belle amante, il est secoué de sanglots régulier. Finalement les pleurs cessent, comme à chaque fois. Je me relève tremblante, incapable de marcher je me transplane directement à mon appartement. Il est vide, je suis seule… Je regrette presque le temps où j’habitais avec mon père, mais j’ai décidé de prendre mon indépendance à la mort de Ginny. J’avais de plus en plus du mal à supporter son regard sans cesse inquiet sur moi. Et puis nous nous sommes disputés, une violente dispute. Je lui reprochais de se plier aux exigences du ministère, de ne pas écrire sous un faux nom, de ne pas réveiller les esprits. Je regrette amèrement maintenant. J’avais tord, parfois on est obligé de se soumettre à l’autorité. On s’est réconciliés rapidement, cependant quelque chose s’est brisé entre nous deux ce jour-là. Dans ces moments là elle regrette qu’il ne soit pas à ses côtés, il s’est toujours lui faire une bonne soupe de boulgi boulga. Cependant, je suis maintenant une adulte responsable, vaccinée et surtout capable de vivre seule. Pourtant, j’aurai besoin de quelqu’un parfois, comme en ce moment, alors que je suis en train de traîner dans mon appart. Un pot de glace à la main, devant une petite télé diffusant une série moldue complètement débile. Je ris devant les conneries, mais mon rire sonne faux à mes propres oreilles. J’ai acheté cette télé lors de l’installation de mon appartement. Lors de mon voyage, j’ai pu avoir la chance de découvrir le monde moldue qui est tout simplement passionnant. Et je me demande pourquoi il n’y aurait pas un mélange culturel entre les sorciers et les moldus. En tout cas, ce n’est guère possible avec le pauvre imbécile qui dirige le monde des sorciers actuellement.
Je me lèvre et m’étire comme mon chat. Garfield. C’est un gros matou orange qui aime les lasagnes et dormir tout le temps. Je suis certaine qu’il est en train de squatter mon lit. Je l’ai adopté voilà un an, lorsque je l’ai retrouvé dans les poubelles, ce n’était qu’un pauvre chat affamé. En fait, je pensais que c’était un bloupi. Sauf que c’est n’est qu’un banal chat, ce qui n’empêche pas que je l’adore. Tient qu’est-ce que je disais ? Le voilà sur mon lit. Je m’assois à côté de lui et je n’arrive pas à m’empêcher de sourire en voyant son regard inquiet poser sur moi. Il n’était pas un chat si normal en fin de compte. Je le pris dans mes bras et fourra me tête dans sa fourrure. Je m’allonge et ferme les yeux. J’espère que cette nuit il ne m’étouffera pas…
« E T_I R L ? ; »
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